Voilà quelques années que je suis arrivée dans département de la Vienne. Après quelques recherches d’emploi, j’ai vite compris que ma recherche en tant que développeur informatique serait difficile. J’ai eu quelques entretiens mais sans succès. Il y a même un recruteur qui m’a demandé si j’étais en punition. 🙁
Alors voilà comment je gère le fait d’être sans-emploi et sans recrutements dans mon secteur d’activité.
Phase 1: L’obstination
Malgré le peu d’offre, je continue à chercher dans l’informatique.
De plus, j’ai même fait une formation de 3 mois qui devait me conduire à des opportunités. Alors là, oui des opportunités, il y en a à 100 bornes de chez moi. 😉
Pour savoir ça, je n’avais pas besoin d’une formation. Mais bon, je continue toujours à chercher dans l’informatique.
Phase 2: L’autoentreprise
Une idée qui me trottait dans la tête depuis très longtemps. Et j’ai donc franchi le pas. En soit, ce n’est pas bien compliqué. On télécharge le dossier et on l’envoie. Mais la difficulté que j’ai rencontré, c’est le réseaux pro. Je connais personne dans le région. Donc se faire connaître, ce n’est pas évident. Et je ne suis pas commerciale 🙁 Alors, je ne suis inscrite sur différentes plateformes de mise en relation entre professionnel.
Mais pour le moment, je ne peux pas en vivre décemment.
Phase 3: La Reconversion
En 2015, j’ai commencé par me demander ce que je pourrai faire. Alors dans ma vie à remous, j’ai pensé à devenir AVS mais je ne savais pas comment faire. Alors j’ai laissé tombé et je n’ai pas cherché.
Je suis allée au salon de l’emploi pour voir le type de poste demandé dans le département. Et là, à ma grande déception, énormément de poste dans le secteur de la santé, du bâtiment et du service à la personne. Par contre, J’ai découvert que l’éducation catholique recherchait des professeurs remplaçants et que certaines plateformes de formateur à domicile recherchaient aussi des personnes. Donc j’ai fait les démarches. J’ai eu très vite des contacts et j’ai obtenue des missions de courtes durées (J’étais enceinte).
Avec chouquette en bas âge, j’ai demandé un agrément d’assistante maternelle qui m’a été refusé pour des motifs complètement farfelus.
Ex: « Les enfants auront accès à une télé ». Alors la télé ça s’éteint et je vis ici. lol Donc oui, j’ai une télé dans mon salon. J’en ai d’autre des exemples. 😉
Alors, j’ai fait un break dans mes recherches pour rester avec chouquette. Et depuis 1 an, j’ai donc remis tout en action pour trouver un poste.
Mais quel poste !!!
Dans l’imminent, j’ai réactivé mes espaces formateurs et j’ai obtenu des missions rapidement sur des horaires qui me correspondaient.
Le questionnement
Et je me suis posée énormément de question.
Qu’est-ce que je sais faire? Avec qui je veux travailler? Être en autonomie ou faire partie d’une équipe?
Les réponses m’ont fait flipper parfois. Peur de ne pas y arriver. Peur du refus ou de l’échec. Une chose est sûr, j’ai besoin de liberté dans mon travail donc être en autonomie le plus souvent. Car peu importe le travail que l’on fait, on a toujours des comptes à rendre (employeur, clients …. ).
Phase 4: Les choix
J’ai recontacté l’éducation catholique. Mais malheureusement, j’ai dû refaire mon dossier et j’ai obtenu un refus. Un peu dépité par ce refus.
De plus, j’ai appris grâce au papotage devant l’école, à quel point, c’était difficile de faire remplacer un instituteur absence. Et j’ai donc décidé de postuler à l’éducation nationale. Alors là encore une montagne de question.
Être en primaire ou en collège ou lycée? serai-je capable de tenir une classe entière? Aurai-je le niveau dans toutes les matières pour les primaires.
Peut importe, j’ai décidé de laisser le destin faire et j’ai postulé en maternelle/primaire et collège/lycée.
Et en étant sur le site du rectorat de l’académie, J’ai vu qu’ils recherchaient aussi des AESH (AVS). Alors, j’ai postulé aussi.
Voilà mon parcours depuis que je suis arrivée dans cette région où sans-emploi et sans recrutements dans mon secteur d’activité, a été une galère.
Je garde pour le moment, les cours à domicile. Mais maintenant, j’attends mon affectation d’AESH puisque j’ai réussit mon entretien. De plus, j’ai un entretien pour un poste de prof de maths remplaçant.
Alors je ne ferme aucune porte.
Si vous êtes arrivés jusqu’à là, je vous remercie.
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A bientôt.